Bèlè

• Prise de fonction: 2006
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• Accomplishments:
• Patrimoine:

Biography

Le fait n’est pas commun, il est même inexistant. Un magistrat qui profite de deux nominations à l’instance juridique la plus élevée d’un pays : le conseil constitutionnel. Mamadou Sy avait siégé dans le cercle des 5 «Sages», de 2002 à 2006. Il a remplacé Chimère Malick Diouf, le même magistrat qui l’avait succédé à son poste en 2006. Cette nomination n’est pas fortuite, elle est plutôt pour réparer une injustice. Mamadou Sy devait être titularisé à la fin de son mandat qui pouvait être considéré comme intérim. Ce qui ne fut pas le cas. Le magistrat a été nommé pour achever le mandat d’Abdou Aziz Bâ décédé. Mamadou Sy a débuté sa carrière professionnelle comme instituteur, il est ensuite admis par voie de concours au rang des officiers de la Police Nationale. Il a arboré pendant quelques années le grade de commissaire de police. Mamadou Sy échelonne encore par son admission à l’Ecole national d’Administration et de Magistrature. De commissaire de police, il est devenu magistrat. A la fin de la formation, il est instruit de gérer la présidence du Tribunal Régional de Dakar. Il est, par la suite affecté à Louga, appeler à assurer la présidence Tribunal Régional. Ayant plusieurs cordons dans son arc, Mamadou Sy a été, tour à tour, directeur de cabinet de ministère de l’enseignement supérieur, auditeur à la Cour Suprême, expert juridique à l’Organisation de l’Unité Africaine (actuel Unité Africaine). Comme autre expérience professionnelle, le magistrat a été, 17 ans durant, le conseiller juridique du président des Comores. Mamadou Sy y a également occupé la chambre de la Cour suprême. De nouveau au Sénégal, il a exercé comme secrétaire d’Etat, ensuite comme président de section du Conseil d’Etat.