Khalifa Ababacar SALL

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Biography

En 2009, année où Khalifa Ababacar Sall conquérait la mairie de la ville de Dakar. Avec ces élections, une carrière politique venait de se profiler à l’horizon du socialiste. Khalifa Ababacar Sall devenait ainsi le premier des magistrats municipaux, l’organe exécutif de la commune. Cette élection le changeait de des prérogatives dévolues aux missions qui lui étaient jadis confiées. Celui qui venait d’être élu maire de la ville de Dakar a d’abord fait ses œuvres à l’Hémicycle. Khalifa Ababacar Sall a été l’un des plus jeune représentant du peuple. Epoque qui coincide avec la présence imposante de l’Opposition dirigée en cette 1983 par Abdoulaye Wade. Il conservera ce poste de député jusqu’en 1993, année où il rejoint l’attelage gouvernemental du Président Abdou Diouf. D’abord comme Ministre chargé des Relations avec les Assemblées. En 1998, il est devenu Ministre du Commerce dans ce qui a été le dernier gouvernement du régime socialiste. La carrière politique de Khalifa Ababacar Sall a connu un stand-by en 2000. Il n’a noué avec la scène politique qu’en 2001 où il est redevenu parlementaire. Il a été à ce poste jusqu’en 2007, période marquée par le boycott de l’Opposition dont il faisait, en ce temps, parti lors des élections législatives. C’est à partir de ce moment que la carrière politique de Khalifa Ababacar Sall connut une nouvelle tournure qui l’a amené à la maire de la ville de Dakar. En ce temps, il était sous la bannière de la coalition Benno Siggil Senegaal, coalition jadis piloté par Moustapha Niasse actuel président de l’Assemblée Nationale. Les changements notés dans l’échiquier politique ont été à l’origine de la création de la coalition «Takhawu Ndakaru». Liste par laquelle le socialiste a été réélu de même plusieurs maires de la région de Dakar lors élections locales de 2014. Khalifa Ababacar Sall poursuit sa conquête de l’espace politique. D’aucuns le présentent d’ailleurs comme un futur candidat à l’élection présidentielle de 2019. D’ici là, il faudrait qu’il vienne à bout des dissensions qui risque d’hanter le Parti Socialiste.